France Télécom au premier tour
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France Télécom a présenté la meilleure offre (2,5 milliards de dollars) en vue de l’acquisition de 35 % du capital de Tunisie Télécom. Mais l’opérateur français n’a pas encore remporté la partie et devra surenchérir avec deux concurrents qui ont fait des offres du même ordre : 2,4 milliards de dollars pour Vivendi (France) et 2,3 milliards pour Tecom Dig (Dubaï). Les chiffres avancés par le sud-africain MTN, l’émirati Etisalat, et le consortium Telecom Italia/Saudi Oger ont ?été jugés insuffisants.
Le suspense reste entier dans la perspective du second tour, qui devrait avoir lieu avant la fin de ce mois. Les privatisations dans les télécommunications donnent en effet lieu à de fréquentes surprises : le secteur disposant d’un fort potentiel de croissance, les soumissionnaires sont parfois conduits à prendre des risques. D’autant qu’en l’occurrence le vainqueur aura par la suite la possibilité d’acquérir jusqu’à 51 % du capital de Tunisie Télécom et d’en prendre le contrôle direct.
Si France Télécom l’emporte néanmoins, on assistera à un curieux retour de l’Histoire. Outre que les deux sociétés sont d’anciens monopoles publics partiellement privatisés, ils ont l’un de l’autre une longue expérience : les télécommunications en Tunisie ont fait partie du réseau public français jusqu’à l’indépendance du pays, en 1956, et, depuis, France Télécom est l’un des principaux points de passage du trafic international de sa consur tunisienne.
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