Après l’interdiction des taxis-moto à Lagos, les start-up du secteur dans la tourmente
Les start-up Gokada, O-Pay et Max.ng cumulent à elles trois 184,6 millions de dollars en levées de fond depuis 2018, près de 20 000 chauffeurs et autant de véhicules. Mais depuis le 1er février, leurs véhicules n’ont plus le droit de rouler dans l’hyper-centre de Lagos.
![Des pilotes de moto-taxis attendent des clients sur un marché de Lagos, Nigeria (photo d’illustration). © Sunday Alamba/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/02/05/sipa_ap21151809_000001-e1580908332278.jpg)
Des pilotes de moto-taxis attendent des clients sur un marché de Lagos, Nigeria (photo d’illustration). © Sunday Alamba/AP/SIPA
« Elles n’ont pas leur place dans le Lagos du futur », c’est ainsi que le gouvernement de Lagos justifie l’éviction des près de 800 000 okada – moto-taxi en pidgin – qui arpentaient jusqu’à samedi 1er février les rues de l’une des villes les plus embouteillées au monde.
Nous étions en contact permanent avec l’administration concernant la régulation des courses de moto. Jamais on ne nous a dit qu’elles seraient interdites
Décrétée moins d’une semaine auparavant, la mesure concerne kéké (tricycles motorisés à l’indienne) et okada, englobant la flotte des trois start-up qui s’étaient lancées sur le marché des moto-taxis ces deux dernières années, à grand renfort de millions : Gokada, OPay et Max.ng.
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