En Tunisie, l’administration prend son temps

Publié le 22 mars 2006 Lecture : 1 minute.

Nous nous sommes « amusés » à calculer le nombre de jours qui s’écoulent entre l’arrivée de notre journal en Tunisie et l’autorisation de diffusion délivrée par l’administration. Le résultat est édifiant : d’une moyenne de 2,7 jours en 2005, le délai de lecture-censure atteint 3 jours en janvier 2006 et presque autant en février. Pour les premiers numéros de mars, il est de 5 jours (n° 2356) et de 4 jours (n° 2357).
Cette pratique ne pénalise pas seulement les lecteurs tunisiens, mais également les lecteurs étrangers, lesquels nous font part de leur surprise de ne pas recevoir Jeune Afrique dès le lundi, comme partout ailleurs.
Tunis est devenue, au fil du temps, une capitale internationale. Elle abrite le siège principal ou régional de plusieurs organisations onusiennes, arabes et africaines. En tête desquelles on trouve la Banque africaine de développement, avec ses 1 000 fonctionnaires
En tout cas, nous vous tiendrons au courant et serons heureux le cas échéant de vous signaler d’éventuels progrès vers le « moins lentement ».
Ou, pourquoi pas, la suppression d’une barrière vexatoire, mais bien inutile au siècle d’Internet.

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