L’État algérien à la rescousse d’Eniem

Résolues à sauver une nouvelle fois cet ancien fleuron industriel de la faillite, les autorités lui apportent un soutien financier. Ultime sursis ?

Vue du port d’Alger le 25 novembre 2016. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Vue du port d’Alger le 25 novembre 2016. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Publié le 5 février 2020 Lecture : 2 minutes.

Le gouvernement a ordonné le 2 février à la Banque extérieure d’Algérie (BEA) d’accorder un crédit de 1,1 milliard de dinars (8,24 millions d’euros) à l’Entreprise nationale des industries électroménagers (Eniem), en proie à de graves difficultés financières. Cette enveloppe permettra de couvrir les besoins urgents en collection CKD/SKD pour le montage de ses appareils électroménagers.

Un approvisionnement nécessaire à la relance de l’activité de l’usine implantée à Oued Aïssi, à l’est de Tizi Ouzou, à l’arrêt depuis une semaine. De l’aveu même du PDG, Djilali Mouazer, reçu par le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, « c’est la solution de la dernière chance ».

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