Exploitation forestière : au Gabon, l’application de la norme FSC « d’ici 2022 » fait encore débat
Libreville a signé, le 31 janvier, un accord avec le Forest Stewardship Council (FSC), entérinant l’application de ce label éco-responsable d’ici 2022 sur l’ensemble des concessions au Gabon. Mais la norme ne plaît pas toujours aux exploitants et à quelques membres de la société civile qui la jugent coûteuse et anti-concurrentielle.
Il y a près d’une semaine, le Gabon s’engageait officiellement avec le label Forest Stewardship Council (FSC) avec la signature d’un accord de coopération pour l’installation de cette certification au Gabon et la mise en place d’un comité de suivi.
Au Gabon, recouvert à plus de 85 % de forêt équatoriale et vu à l’international comme un des pays les plus « verts » du monde, l’ambition affichée par les autorités est de concilier protection de l’environnement et développement de l’industrie forestière. En septembre 2018, le président Ali Bongo avait ainsi déclaré que toutes les concessions forestières de son pays devront être certifiées FSC d’ici 2022.
Une première en Afrique ?
« Pour le moment, trois entreprises du bois au Gabon sont labellisées FSC : CEB/Precious Wood, Rougier et la Compagnie des bois du Gabon (CBG). Elles représentent entre 13 % et 14 % de l’exploitation forestière au Gabon, détaille Nathalie Bouville, directrice de communication Afrique de FSC. Une douzaine d’entreprises de transformation sont elles aussi certifiées FSC. »
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