Alliances politiques en RDC : l’exécutif de l’UDPS maintient la pression sur Félix Tshisekedi
Face au refus de Félix Tshisekedi de mettre fin aux alliances politiques scellées avec le Front commun pour le Congo de son prédécesseur Joseph Kabila et avec l’UNC de son directeur de cabinet Vital Kamerhe, l’exécutif de l’UDPS maintient la pression sur le président congolais.
Ce mercredi, très en verve, Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social animait une « matinée politique » au siège du parti présidentiel, à Kinshasa. « Quelles que soient les alliances politiques que nous pouvons avoir avec telle ou telle personne, ces alliances ne peuvent en aucun cas triompher en lieu et place de l’intérêt du peuple », a-t-il tonné devant ses militants, ajoutant : « Nous ne pouvons pas sacrifier notre peuple au nom d’une quelconque alliance ».
Relations tendues
Une manière d’enfoncer le clou, quelques jours après les révélations de Jeune Afrique sur le fait que Félix Tshisekedi avait opposé une fin de non-recevoir aux demandes de l’exécutif de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de mettre un terme aux alliances avec le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, d’un côté, et avec l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, de l’autre.
Augustin Kabuya a d’ailleurs nié avoir remis au chef de l’État les résolutions prises à l’issue du conclave de l’UDPS qui s’est tenu du 28 au 30 janvier dernier. Il a en outre assuré que, durant ces assises, « nous n’avons jamais parlé de double rupture ».
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