Sept Marocaines dans le classement Forbes des femmes d’affaires les plus puissantes
Si les femmes d’affaires du Golfe se taillent la part du lion dans le dernier classement du magazine américain Forbes, consacré aux Businesswomen du Moyen-Orient, sept Marocaines, deux Tunisiennes et une Algérienne trouvent leur place dans le top 100.
Classée 7e de la région en termes d’influence, Nezha Hayat préside l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) depuis 2016. À 57 ans, elle gère une capitalisation boursière d’environ 65 milliards de dollars. Militante de la participation féminine aux plus hautes instances économiques du Royaume, elle a créé et préside le Club des femmes administrateurs d’entreprises au Maroc.
- Laila Mamou (Maroc)
Listée à la 20e position du classement Forbes, Laila Mamou est depuis octobre directrice Filiale et participations de Crédit agricole consumer finance, après avoir présidé pendant quinze ans le directoire de Wafasalaf. Entrée au sein du groupe en 1990 comme responsable du contrôle de gestion, elle en a rapidement gravi les échelons. Elle est par ailleurs PDG d’Injaz Al-Maghrib, ONG marocaine reconnue d’utilité publique qui œuvre pour la sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat.
- Salwa Idrissi Akhannouch (Maroc)
La patronne du groupe Aksal, à l’origine du plus grand centre commercial du pays – le Morocco Mall -, apparaît à la 22e place du classement Forbes. Son groupe est le premier distributeur de produits haut de gamme du Royaume (Fendi, Ralph Lauren, La Martina, Zara..). Elle a également lancé, fin 2017, sa propre marque de cosmétiques, Yan&One.
- Rita Maria Zniber (Maroc)
À la tête du groupe Diana Holding (370 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel en 2018), dont les ramifications s’étendent de la viticulture au négoce et à la distribution, en passant par l’oléiculture et l’aviculture, Rita Maria Zniber s’affiche à la 32e marche du classement Forbes. Diana Holding détient notamment 11 % du français Marie Brizard Wine & Spirits.
- Nadia Fassi Fehri (Maroc)
36e du classement, elle est PDG du groupe de télécommunication Inwi depuis 2015. Le groupe a enregistré début février une victoire face à son principal concurrent, le mastodonte Maroc Telecom, condamné par l’Autorité nationale de réglementation des télécommunications du Maroc (ANRT) pour « abus de position dominante ».
- Jalila Mezni (Tunisie)
La première Tunisienne de ce classement, Jalila Mezni y apparaît à la 37e place. À 52 ans, la discrète fondatrice de la Société d’articles hygiéniques (SAH Lilas) est peu connue du grand public. Son entreprise a pourtant brassé quelque 157 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2018.
- Selma Babbou (Tunisie)
Directrice générale adjointe d’Amen Group, troisième plus important conglomérat tunisien présent dans les secteurs de l’agribusiness, de la santé et de la banque, Selma Babou se classe au 43e rang des femmes les plus puissantes de la région.
- Lamia Tazi (Maroc)
Directrice générale du groupe pharmaceutique Sothema depuis 2000, Lamia Tazi (57e) vient en outre d’être nommée à la tête de son conseil d’administration, après la démission de son père, mi-janvier. Sur les neuf premiers mois de 2019, Sothema, a enregistré des résultats en hausse avec un chiffre d’affaires à 1,23 milliard dirhams (120 millions d’euros), soit une appréciation de +7 % comparé à la même période en 2018. Fort de 35 laboratoires, le groupe emploie 1 000 personnes et produit 60 millions d’unités chaque année.
- Miriem Bensalah Chaqroun (Maroc)
L’ex-patronne des patrons marocains, PDG des Eaux minérales d’Oulmès, fleuron du groupe familial Holmarcom, décroche la 58e place dans ce classement. Victime d’un mouvement de boycott en 2018, son groupe avait reculé de 19,7 %, mais semble se rattraper en 2019, avec un chiffre d’affaires de 160 millions de dollars sur les neuf premiers mois.
- Wided Belhouchet (Algérie)
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