Une montre antipalu
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Un inventeur sud-africain du nom de Gervan Lubbe a mis au point un bracelet-montre antipaludisme, qu’il a baptisé « Malaria Monitor ». Cette montre devrait être disponible pour le public à partir de février. Selon Lubbe, « elle détecte le parasite et le détruit si vite qu’il n’y a plus aucun risque d’issue fatale, et que l’on ne ressent même pas les premiers symptômes ».
La société qu’il a créée, Gervans Trading, a déjà reçu, selon ses dires, une commande de 1,5 million de montres. Elle coûte 1 700 rands, soit 280 dollars, l’unité.
Le Malaria Monitor est doté d’une minuscule aiguille qui pique la peau quatre fois par jour pour vérifier la présence ou l’absence de parasites dans le sang. S’il y en a plus de 50, une sonnerie se déclenche et une image de moustique en couleur apparaît sur le cadran. L’utilisateur doit alors prendre trois comprimés qui élimineront totalement les parasites dans les quarante-huit heures.
Lubbe, qui est âgé de 48 ans, a obtenu une médaille d’or au Salon international des inventions de 1998 pour une découverte antidouleur. Il n’en est donc pas à son coup d’essai. Et le principe du test permanent est séduisant, encore qu’on n’explique pas comment il peut fonctionner sous une forme aussi réduite. Mais surtout, il ne donne aucune précision sur les comprimés utilisés. Or, quelles que soient les vertus de remèdes à base d’artémisinine sur lesquels les plus grands laboratoires travaillent actuellement, il n’en existe aucun, qui, en trois comprimés et en quarante-huit heures, débarrasse du Plasmodium falciparum.
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