À Addis-Abeba, les Africains avancent à pas de tortue sur le dossier libyen

Ce devait être le sommet de la Libye. Mais le grand rendez-vous annuel des États-membres de l’Union africaine n’a pas permis d’unifier la voix de l’Afrique sur la crise libyenne.

Les dirigeants africains réunis lors du 33e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, le 9 février 2020. Photo d’illustration. © AP/SIPA

Les dirigeants africains réunis lors du 33e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, le 9 février 2020. Photo d’illustration. © AP/SIPA

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Publié le 10 février 2020 Lecture : 6 minutes.

Le malentendu est dissipé. C’était en tout cas le message promu par Antonio Guterres à Addis-Abeba lors du sommet de l’Union africaine (UA). « Le partenariat stratégique entre l’UA et l’ONU est d’une importance énorme. Notre relation s’est renforcée et dynamisée », a ainsi assuré le secrétaire général des Nations unies dans la capitale éthiopienne.

Informé des critiques contre son institution, en particulier accusée d’avoir marginalisé l’organisation continentale sur le dossier libyen, le Portugais s’est montré disposé à caresser le continent dans le sens du poil.

« Je suis conscient de l’immense frustration de l’UA face à la situation qui règne en Libye depuis 2011 et je la partage. Hier, ensemble, nous avons établi un cadre de partenariat entre l’UA et les Nations unies pour une coordination étroite de nos efforts communs. » Une formule floue, qui ne masque pas les résultats très modestes des discussions sur la Libye qui se sont tenues lors d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS), le 8 février.

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