Risque : les banques béninoises optent pour le groupe tunisien Oxia
Le groupe tunisien Oxia a doté douze banques béninoises de la plateforme Solvens, un outil qui centralise l’ensemble des données clients, afin de permettre une meilleure mesure du risque.
Mehdi Tekaya, patron d’Oxia, est diplômé de l’École centrale de Paris. © Ons Abid
Publié le 20 juin 2014 Lecture : 1 minute.
Mis à jour le 23 juin 2014 à 19H30 CET suite aux précisions fournies par Oxia sur son chiffre d’affaires en 2013 et sur l’ouverture de son bureau à Dubaï.
Alors qu’il vient d’ouvrir un bureau à Dubaï, c’est dans la plus grande discrétion que le groupe tunisien Oxia, spécialisé dans les solutions technologiques, a doté douze banques béninoises, en partenariat avec l’Association professionnelle des banques et etablissements financiers du Bénin (APBEF) et avec l’appui de l’Union européenne, d’une plateforme de comportement payeur, Solvens. Cet outil permet de centraliser l’ensemble des données des clients emprunteurs du secteur bancaire béninois.
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« Une meilleure mesure du risque et une accélération des prises de décision permettront le développement du crédit bancaire en faveur de l’entreprenariat au Bénin », confie Cosme Ahouansou, directeur général de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Bénin.
Expansion
Avec des bureaux à Alger, Paris,Tunis et Dubaï, Oxia affiche ses ambitions internationales. Depuis l’arrivée de son patron, Mehdi Tekaya, la société fondée en 1998 a fait du chemin. L’accélération de la demande, en offshore notamment, lui a permis de recruter, passant en moins de quatre ans de 20 salariés à plus de 200.
Le chiffre d’affaires a connu la même pente ascendante : il a atteint près de 10 millions d’euros en 2013, selon les chiffres communiqués par l’entreprise, contre 3 millions en 2008. Parmi ses clients, la société compte plusieurs grands comptes nationaux, de Tunisiana à Monoprix (Tunisie), mais aussi de nombreuses entreprises internationales comme Euriware (filiale d’Areva).
