Affaire MCK : Moïse Katumbi cherche toujours à récupérer sa société

Alors que la Cour de cassation – dernier maillon de l’appareil judiciaire français – a jugé irrecevables les pourvois des liquidateurs de Necotrans dans le litige qui les oppose à Moïse Katumbi, le combat est loin d’être terminé pour l’ancien gouverneur du Katanga.

Moïse Katumbi. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Moïse Katumbi. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

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Publié le 12 février 2020 Lecture : 3 minutes.

« C’est une décision qui redonne tous les droits à Moïse Katumbi et lui permet de se lancer à la reconquête de ses actifs. » Dans le clan de l’ancien opposant à Joseph Kabila, qui se définit désormais comme un « opposant constructif » à Félix Tshisekedi, la décision de la Cour de cassation française du 5 février dernier, est très largement saluée.

La justice française a en effet rejeté les demandes de pourvois déposées par les liquidateurs de Necotrans, qui remettaient en cause l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 15 mai 2018. Mais si ses partisans clament que l’homme d’affaires et acteur politique congolais est désormais « rétabli dans son droit », il aura fort à faire pour retrouver les actifs de sa société de sous-traitance minière, Mining Company of Katanga (MCK).

Tout commence en 2015. L’ancien gouverneur du Katanga, qui vient de passer dans l’opposition à Joseph Kabila, envisage alors de se lancer dans la présidentielle. Il décide de vendre les 85 % de parts de MCK que contrôle son épouse, via sa société, Astalia Investment Ltd, à Necotrans Mining, filiale du groupe français Necotrans Holding.

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