Agriculture : Miga et Opic vont garantir les investissements du fonds Silverlands en Afrique
L’institution américaine de développement Overseas Private Investment Corporation (Opic) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga) ont conclu un partenariat visant à garantir contre les risques politiques les investissements réalisés par le fonds Silverlands dans l’agriculture en Afrique subsaharienne, et ce à hauteur de 350 millions de dollars.
L’Agence américaine de développement (Opic) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga) – rattachée à la Banque mondiale et qui fournit des services d’assurance – vont couvrir, contre les risques politiques et à hauteur de 350 millions de dollars, les investissements du fonds Silverlands dans l’agriculture subsaharienne. Aux termes de cet accord, Opic, qui a investi 150 millions de dollars dans ce fonds en 2011, jouera le rôle de premier garant de la couverture du risque politique pour chacune des opérations du fonds, tandis que Miga sera le réassureur, prenant 60 % du risque pour chaque investissement réalisé.
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Sécurité
« Nous sommes ravis de nous associer à Opic afin d’appuyer les investissements durables destinés au secteur agricole en Afrique subsaharienne, un secteur clé pour la prospérité de la région et pour la sécurité alimentaire », a déclaré Keiko Honda, vice-présidente exécutive de Miga. »
Les investissements du fonds Silverlands, lancé en 2010 et géré par le capital investisseur britannique SilverStreet Capital, sont pour l’essentiel destinés à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la production agricole à travers le sous-continent, et plus particulièrement en Afrique australe et orientale.
500 000 agriculteurs
« Le fonds entend accompagner jusqu’à 500 000 agriculteurs africains au cours des dix prochaines années dans le but d’accroître leur production alimentaire d’environ un million de tonnes », affirme le communiqué publié par Opic le 9 juin. Les investissements seront réalisés tout le long de la chaîne de valeur dans une multitude de segments allant des fruits aux céréales, à la volaille et au bétail.
Son modèle est « basé sur une coopération étroite entre les agriculteurs au niveau local et le pôle agro-business du Fonds ». À terme, les entreprises commerciales constituées au niveau local et issues de cette collaboration serviront à écouler la production agricole tout en fournissant des services en matière d’éducation et d’assistance technique.
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