Extradition compromise
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L’extradition d’Abderrahmane Achour, l’homme d’affaires algérien actuellement incarcéré en compagnie de deux complices à la prison civile de Salé, près de Rabat, pourrait être compromise. Mercredi 14 février, au terme d’une audience de trois quarts d’heure, la chambre criminelle de la Cour suprême marocaine a renvoyé l’affaire au 1er mars et a, par ailleurs, rejeté la demande de mise en liberté provisoire introduite par la défense.
Achour est soupçonné d’être l’un des principaux protagonistes du scandale qui a éclaboussé la Banque nationale d’Algérie. Le préjudice pour le Trésor algérien est estimé à 32 milliards de dinars (360 millions d’euros). Mais pour Me Moulay Hichem Maliki, son avocat, le dossier adressé au Maroc par les autorités algériennes à l’appui de leur demande d’extradition est très insuffisant. « Il ne comprend que deux pièces : la plainte déposée par la BNA et le mandat d’arrêt international délivré en décembre 2005 par la justice algérienne », plaide-t-il.
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