Pascal Affi N’Guessan : « Le mur qui me séparait du président Gbagbo est brisé »

Président de la branche du Front populaire ivoirien (FPI) reconnue par la justice, Pascal Affi N’Guessan a rencontré le vice-président Daniel Kablan Duncan le 13 février. Parmi les sujets évoqués : le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Interview.

Pascal Affi N’Guessan, chez lui, le 13 septembre 2019. © Issam Zelji pour JA

Pascal Affi N’Guessan, chez lui, le 13 septembre 2019. © Issam Zelji pour JA

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Publié le 15 février 2020 Lecture : 6 minutes.

Pascal Affi N’Guessan semble vouloir battre le fer tant qu’il est chaud. Début février, il s’est rendu à La Haye pour assister à l’audience portant sur le réexamen des conditions de la liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo, avant de rencontrer l’ancien président ivoirien à Bruxelles – leur deuxième entretien depuis le début de l’année 2020.

À peine rentré à Abidjan, l’ex-Premier ministre a été reçu, jeudi 13 février, par le vice-président Daniel Kablan Duncan, le ministre d’État chargé de la Défense, Hamed Bakayoko, le ministre de l’Administration du territoire, Sidiki Diakité, et le secrétaire général de la présidence, Patrick Achi.

Le président de la branche du Front populaire ivoirien (FPI) reconnue par la justice revient sur cette rencontre, tout en évoquant son rapprochement avec Laurent Gbagbo.

Jeune Afrique : Pour quelles raisons avez-vous souhaité rencontrer le vice-président Daniel Kablan Duncan et d’autres membres du gouvernement ?

Pascal Affi N’Guessan :  C’est d’abord le chef de l’État que je voulais rencontrer. Je lui ai adressé un courrier pour aborder la situation préoccupante dans laquelle se trouve notre pays, à quelques mois de l’échéance présidentielle. Sur le plan technique, les choses piétinent. Que ce soit pour l’obtention d’un consensus sur la Commission électorale indépendante (CEI), la définition du cadre général des élections, ou sur le code électoral.

Sur le plan politique, des nuages s’amoncellent du fait, d’abord, que nous n’avons pas encore résorbé les séquelles de la crise de 2010-2011, puisqu’il y a encore des prisonniers politiques. À cette situation, s’ajoutent les problèmes liés aux tensions au sein du RHDP et aux poursuites judiciaires contre Guillaume Soro.

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