L’émirati DP World bientôt hors cotation

Confronté à une concurrence difficile et face à un marché étranglé, DP World préfère s’acheminer vers une sortie de la Bourse de Dubaï. Sa maison mère, Port and Free Zone World, annonce racheter les 19,5 % du capital flottant de la compagnie logistique et portuaire.

L’émirati DP World, qui exploite le terminal à conteneurs du Port autonome de Dakar depuis 2008, est parvenu à multiplier par deux le volume traité par la plateforme. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

L’émirati DP World, qui exploite le terminal à conteneurs du Port autonome de Dakar depuis 2008, est parvenu à multiplier par deux le volume traité par la plateforme. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Publié le 17 février 2020 Lecture : 1 minute.

L’annonce de Port and Free Zone World, lundi 17 février, du rachat des actions de DP World, fixe le prix de rachat de l’action à 16,75 dollars, offrant une plus-value de 29 % aux détenteurs d’actions DP World par rapport au cours de clôture vendredi (13 dollars).

Cotée au Nasdaq Dubai, l’entreprise justifie sa décision par la volonté de s’émanciper de la pression court-termiste des marchés financiers. Yuvraj Narayan, directeur financier, stratégique et commercial de DP World, souligne ainsi le décalage entre « la transformation du groupe », qui suppose une « vision de long terme du retour sur investissement et de la création de valeur » et les marchés boursiers.

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Rude concurrence

Le cours de l’action DP World a perdu plus de 50 % de sa valeur depuis son plus haut de 27 dollars, atteint le 29 janvier 2018.

Fort de 78 terminaux portuaires et terrestres dans 40 pays de par le globe, dont 8 sur le continent africain (en Algérie avec les ports d’Alger et Djen, au Sénégal avec celui de Dakar, au Mozambique avec Maputo, en Somalie [Somaliland] avec Berbera, en RDC à Banana, en Égypte avec Sokhna et au Rwanda avec le terminal logistique de Kigali).

Le sultan Ahmed bin Sulayem, PDG du groupe, pointe du doigt la « baisse du nombre de clients et l’intégration verticale de plusieurs concurrents ». Le groupe connaît en effet une période difficile sur le continent, face aux concurrents européens et chinois.

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