Coulisses

Publié le 22 janvier 2003 Lecture : 2 minutes.

Abidjan fait recette
De mémoire de journaliste,on a rarement vu une telle affluence pour « couvrir» un événement africain. Environ 150 représentants de la presse ont joué des coudes pour ne pas manquer l’ouverture, le 15 janvier, des négociations de Paris sur la crise ivoirienne. « Surpris », les membres du bureau de presse du Quai d’Orsay ont même été débordés. Outre les médias français, la BBC, la Télévision suisse romande, Khalifa TV se disputaient la place. Signe que la communauté internationale s’intéresse de très près à la crise en Côte d’Ivoire ?

Bain de foule pour ADO
Littéralement assailli par la presse, Alassane Ouattara ne savait plus où donner de la tête à l’issue de la cérémonie d’ouverture. Et, au lieu de se diriger vers la sortie, le leader du RDR s’est laisse entraîner de l’autre côté de la salle par un flot de micros et de caméras. Heureusement, ses  » gros bras  » veillaient et l’ont aidé a sortir de ce guêpier.

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Pris sur le vif
Le Premier ministre ivoirien Pascal Affi Nguessan n’a cessé de prendre des notes tout au long du discours de Dominique de Villepin, alors qu’Alassane Ouattara du Rassemblement des républicains n’a pas laché du regard le ministre francais des Affaires étrangères. Guillaume Soro, le secrétaire general du MPCI, la tête calée sur le dossier de son fauteuil, a gardé les yeux rivés sur le plafond lumineux pendant une quinzaine de minutes. Il s’est montré très proche de son voisin de gauche, le sergent Felix Doh du MPIGO, lui glissant quelques mots a l’oreille a maintes reprises. Le commandant Gaspard Déli du MJP avait, lui, l’air mal à l’aise. Il n’a cessé d’agiter nerveusement ses jambes, ne se calmant que pour prendre quelques notes.

Et un de plus pour le MPCI !
Cinq membres du MPCI ont été officiellement invités par Paris. Comme Louis Dacoury-Tabley, le coordinateur extérieur, était déjà sur place, le billet d’avion restant a été attribué à l’adjudant-chef Koné Messamba, chef du commandement opérationnel de Korhogo, base arrière des forces armées du MPCI. Il ne peut pas participer au huis clos de Marcoussis, mais fait office de conseiller et a son mot à dire sur les prises de position de sa délégation lors des débats.

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