Arachide : au Sénégal, l’exportation met les huiliers en danger
La demande chinoise ayant absorbé la majeure partie de la production, l’arachide sénégalaise se fait rare chez les transformateurs locaux. Malgré un gel des exportations décidé le 21 janvier, l’huilerie Copéol a dû cesser ses activités, faute de matière première.
![Usine West african Oil à Kahone, Sénégal. © Bastien Defives / Transit pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/02/19/rea_264060_021.jpg)
Usine West african Oil à Kahone, Sénégal. © Bastien Defives / Transit pour Jeune Afrique
Avec un prix au kilogramme pouvant aller jusqu’à 325 francs CFA, les négociants chinois qui sillonnent les champs dès l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’arachide (décembre 2019-mai 2020) n’ont eu aucun mal à accaparer l’essentiel de la récolte. En face, le prix plancher officiel a été fixé à 210 F CFA par le gouvernement, en accord avec le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia).
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