Le groupe japonais Lixil veut toucher 100 millions de personnes avec ses toilettes Sato

Avec un modèle de toilettes bon marché et peu gourmand en eau, le conglomérat japonais Lixil s’appuie sur l’objectif de développement durable n° 6 des Nations unies – l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030 – pour se développer sur le continent.

Une famille utilisant des cuvettes Sato, en Ouganda. © Sato Lixil

Une famille utilisant des cuvettes Sato, en Ouganda. © Sato Lixil

Publié le 20 février 2020 Lecture : 4 minutes.

Parce que la construction de larges réseaux d’assainissement urbains avec collecte des eaux noires, traitement et rejet en milieu naturel coûte cher, d’autres solutions innovantes se développent. C’est notamment le cas du dispositif Sato, destiné aux populations rurales et périurbaines, proposé par le groupe japonais Lixil, numéro un mondial sur le marché des sanitaires.

Développé grâce à de la recherche financée par la fondation Bill & Melinda Gates, dans le cadre du challenge « Réinventer les toilettes » lancé en 2011 pour apporter des solutions d’assainissement durables et à bas prix aux 2,3 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à des sanitaires décents, ces toilettes nécessitent très peu d’eau, de 0,2 à moins d’un litre, contre 10 litres pour des chasses d’eau classiques. Il est en outre possible d’en récupérer les résidus secs et de s’en servir comme engrais.

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