OBO et sa garde rapprochée

Publié le 19 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

En attendant de nommer son nouveau gouvernement probablement au lendemain de son investiture, le 23 janvier , le président Omar Bongo Ondimba (« OBO ») rappelle à ses côtés ses collaborateurs de la première heure. C’est ainsi que, le 12 décembre, Albert Yangari (62 ans), qui avait rejoint l’opposition, a retrouvé son fauteuil de directeur général de L’Union, le quotidien progouvernemental, fonction qu’il avait déjà assumée de 1975 à 1992 (il fut aussi le patron de la Radiotélévision gabonaise dans les années 1970). Il remplace Vincent Mavoungou Bouyou, qui conserve néanmoins son poste de directeur adjoint du cabinet présidentiel. Pour sceller ces retrouvailles, OBO a longuement reçu Yangari, en présence de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou, le coordonnateur général des affaires présidentielles (après, lui aussi, un passage dans l’opposition) ; Michel Essonghé, haut représentant personnel du chef de l’État ; et Paul Bory, administrateur délégué de la Sonapresse, la société éditrice du journal. Il ne manquait que Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé et Émile M’Bot, le recteur de l’université OBO de Libreville, pour que soit reconstituée la garde rapprochée du chef de l’État dans les années 1970 et 1980.

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