Le Chalabi syrien

Publié le 19 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Il s’appelle Farid Ghadry, il est syrien et a quitté son pays il y a dix ans. En 2002, il a créé le Parti syrien de la réforme et, depuis, ne cache pas son ambition d’instaurer la « démocratie » dans son pays. Avec, comme en Irak, le concours des États-Unis. Son modèle en la matière est bien connu : Ahmed Chalabi. « Celui-ci, dit-il, nous a montré la voie que nous devons emprunter en Syrie. » Le mimétisme ne s’arrête pas là. L’opposant new-look et son pygmalion ont rencontré, chez lui, Richard Perle, l’un des chefs de file des néoconservateurs américains qui ont aidé Chalabi dans ses entreprises contre Saddam Hussein. Il n’est pourtant pas certain que les projets de « libération » de la Syrie reçoivent le même soutien à Washington. Chat échaudé…

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires