Kyron : Ssangyong passe à l’offensive
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Après avoir repris, en début d’année, ses exportations avec des modèles un peu dépassés, le constructeur coréen Ssangyong (contrôlé par le groupe chinois SAIC, Shanghai Automotive) lance à présent un SUV (Sport Utility Vehicule) beaucoup plus convaincant, tant par sa ligne, harmonieuse comme il convient sur ce marché très disputé, que par ses caractéristiques techniques et ses équipements. Il s’appelle Kyron, mot alliant le grec ky (« illimité ») et l’anglais run (« course »).
Le dessin extérieur comme le confort intérieur de ce véhicule lui permettent de soutenir
la comparaison avec ce qui se fait de mieux dans le segment. La deuxième grande différence, c’est sous le capot qu’on la trouve, avec un moteur diesel de 2 litres d’excellente facture. Développant 141 chevaux avec, surtout, un couple de 310 Nm disponible sur une large plage de régimes, il est à la fois silencieux et efficace, tant sur la route qu’en tout-terrain. Car le Kyron est un vrai tout-terrain, doté d’une garde au sol importante (19,3 cm) et de vraies capacités de franchissement. Un plaisir dans le hors-piste !
C’est aussi une bonne routière, bardée de ce qui se fait de mieux en matière d’aide à la
conduite. Sur ce plan, cette coréenne en offre autant que les SUV européens les mieux équipés, c’est-à-dire beaucoup plus que ses concurrents japonais.
Et, tout cela, à des prix coréens. Sans oublier que ce Kyron est aussi un cheval de Troyes
pour le chinois SAIC, qui commence peut-être ainsi une « course illimitée ». À suivre.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise