Tollé général au Cameroun après les propos d’Emmanuel Macron
Les déclarations controversées du président français, dénonçant des « violations des droits de l’homme » au Cameroun, continuent d’alimenter la polémique au sein de l’opinion publique. Le gouvernement camerounais est sorti de sa réserve et entend rester « maître de son destin ».
Les déclarations du président français Emmanuel Macron, qui avait dénoncé samedi des violations « intolérables » des droits de l’homme à propos du massacre de Ngarbuh après avoir été interpellé par le leader de la Brigade anti-sardinards (BAS) Calibri Calibro, continuent d’alimenter une vive polémique au sein de l’opinion publique camerounaise.
Entre condamnations et interrogations, partisans du régime et opposants s’affrontent au sujet de la réponse servie par Emmanuel Macron à l’activiste, notamment au sujet des relations qui existent entre le président français et son homologue camerounais Paul Biya.
Au salon de l’Agriculture, le chef de l’État français a assuré avoir exigé la libération de l’opposant Maurice Kamto et conditionné la présence du président camerounais à une conférence, tenue début octobre à Lyon, à l’exécution de cette exigence.
« Je vais appeler la semaine prochaine le président Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse », a ajouté Emmanuel Macron au sujet du massacre de Ngarbuh.
Le Cameroun n'est pas une province française
— Scolla Guy (@ScollaGuy) February 22, 2020
Biya n'est pas un gouverneur nommé par la France que Macron fasse très attention
« Sortie attentatoire »
Silencieux après la diffusion de la vidéo virale sur la toile, le gouvernement camerounais est sorti de sa réserve pour s’indigner contre l’acte de l’activiste Calibri Calibro, qu’il qualifie « de quidam », fustiger un comportement « insensé et irresponsable » et rejeter « les contre-vérités » qu’il a proféré.
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