Corruption : la liste de Sachs
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Dans son rapport sur les Objectifs du millénaire*, présenté en septembre dernier à l’ONU, Jeffrey Sachs a tenté d’expliquer – voire de justifier – la mauvaise gouvernance en Afrique par l’extrême pauvreté, le délabrement des infrastructures et des institutions, les guerres et les conflits. Il convient, selon lui, de relativiser les critères de classement de la Banque mondiale et de l’organisation non gouvernementale Transparency International (TI) : seuls sept pays sont placés dans la catégorie des pays « mal gouvernés », alors que pour TI les trente-trois pays le sont tous. Pour sortir les pays d’Afrique subsaharienne de la misère, il faut, selon Sachs, augmenter le volume de l’aide, accélérer son décaissement et supprimer le fardeau de la dette extérieure. Et ce, bien entendu, ajoute Sachs, en tenant compte de la politique suivie par chaque gouvernement pour juguler la corruption et assurer la transparence dans la passation des marchés. Son programme a été entériné par le sommet du G8 avec le soutien actif du Premier ministre britannique Tony Blair et de son ministre des Finances Gordon Brown. Au grand dam des néoconservateurs américains !
*www.unmillenniumproject.org
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