Automobile : nouvelle ère

Publié le 19 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Les géants de l’automobile sont très affaiblis par les fusions-acquisitions effectuées depuis vingt ans. Le numéro un mondial en nombre de véhicules fabriqués, l’américain General Motors (GM), dispose d’une quinzaine de marques (dont Opel, Saab, Daewoo, Isuzu…), en sus des américaines d’origine (Buick, Cadillac, Chevrolet…). Pourtant, GM ne se classe que 9e en termes de marges d’exploitation, juste devant Fiat (5 marques), dont les comptes sont dans le rouge. Ford, numéro deux mondial en volume, n’est que 8e pour les marges d’exploitation, handicapé par ses 8 identités (dont Volvo, Jaguar, Aston-Martin et Land Rover). Volkswagen est également à la traîne : 6e fabricant en profitabilité, 7e en marges d’exploitation, il commercialise 7 appellations différentes (dont Audi, Seat, Skoda, Bentley, Bugatti et Lamborghini). Au jeu des marges d’exploitation, le grand gagnant est Toyota, qui affiche 4 marques et une poignée de modèles déclinés en différentes versions. Numéro deux, BMW, qui ne se trouve qu’au 9e rang mondial en volume pour 3 marques. Médaille de bronze : le 5e constructeur mondial en volume, Renault Nissan et ses 4 marques, seul exemple d’une alliance réussie.

Mais le pire reste à venir : on estime que la croissance de la Chine et de l’Inde va provoquer un doublement de la production mondiale. Une nouvelle demande à laquelle l’appareil de production actuel ne permet pas de répondre. Or la Chine possède deux douzaines de constructeurs, qui vont probablement eux aussi passer par un processus de consolidation au cours des quinze prochaines années. Le géant chinois qui en résultera dominera non seulement les marchés chinois et indiens, mais pourrait aussi prendre de fortes parts de marché en Amérique et en Europe.

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