Pourquoi Renault n’a pas choisi l’Algérie

Publié le 21 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Moins de trois mois après que Renault-Nissan et le gouvernement marocain ont signé un protocole d’intention pour la construction d’une usine de montage à Tanger, on en sait un peu plus sur les raisons qui ont poussé le constructeur français à ne pas s’implanter en Algérie. « Renault a négocié pendant trois ans sans résultat », a précisé à un confrère algérien Michel de Caffarelli, président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (CFIA). Les intentions du constructeur français ont buté en particulier sur la question de l’accès au foncier industriel, un vrai boulet, dont se plaignent les investisseurs locaux et étrangers.
De guerre lasse, Renault a donc fini par se tourner vers le voisin marocain. « La société y a trouvé plus de facilités et toutes les infrastructures nécessaires », a indiqué Caffarelli. D’un coût global estimé à 600 millions d’euros, l’unité de montage devrait produire 200 000 voitures low-cost par an à partir de 2010.

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