« Permettre la circulation de l’information en temps réel »
Mamadou NaonDSI de Barry Callebaut
Publié le 21 novembre 2007 Lecture : 1 minute.
Passionné d’électronique depuis sa tendre enfance, Mamadou Naon a rapidement orienté ses études vers l’administration et la communication d’entreprise, sans jamais négliger son intérêt pour l’univers technique. Ce qui l’a conduit vers la programmation des fonctions mathématiques appliquées à l’informatique. Aujourd’hui à la tête de la direction informatique des sites de Barry Callebaut, le leader mondial des fabricants de produits à base de cacao et de chocolat en Côte d’Ivoire, Mamadou Naon pilote une direction stratégique : il reporte directement à la direction IT basée à Bruxelles. Mais il s’attache, sur le terrain, à adopter des standards informatiques similaires à ceux des sites européens et américains du groupe, y compris le progiciel de gestion intégré (ERP).
Les sites africains sont en charge de la collecte et de l’achat de fèves de cacao, de l’exportation et de la fabrication des produits semi-finis pour les autres entités du groupe et pour des tiers. Mamadou Naon déploie au quotidien des talents de persuasion afin que les employés soient informés de la capacité et de l’utilisation des outils modernes qu’ils utilisent. Ils permettent la circulation des informations en temps réel et assurent l’analyse qualitative, la fixation des prix, le suivi de la transformation et de l’exportation. « Sans ces outils, la gestion serait impossible compte tenu de l’importance des volumes annuels à traiter, environ 100 000 tonnes par an, explique Mamadou Naon, qui dirige le département depuis maintenant trois ans. Nous pouvons définir une politique de prix efficace en fonction des données qui nous proviennent des marchés mondiaux et des coopératives locales. Nous assurons aussi la facturation et le paiement des fournisseurs dans le respect des délais. » Son seul regret est qu’aujourd’hui les serveurs et les applications soient systématiquement délocalisés en Europe ou en Asie, ce qui revient à cantonner les informaticiens africains dans le simple rôle de support technique, sans réelle contribution aux applications innovantes.
