Nouvelle privatisation en Libye

Publié le 21 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Chaque mois, la transformation du paysage bancaire libyen connaît un nouveau développement. Août a vu la première privatisation partielle d’une banque publique, avec la cession de 19 % du capital de Sahara Bank au français BNP-Paribas. Septembre a été marqué par l’octroi d’une licence à une banque étrangère, la First Gulf Bank, et octobre par la fusion de la première et de la cinquième banque publique (Jamahiriya Bank et Umma Bank). C’est maintenant Wahda Bank qui fait l’actualité du mois de novembre.

19 % de Wahda Bank
Cinq groupes étrangers sont présélectionnés pour une prise de participation dans la cinquième banque commerciale publique libyenne (par le total de bilan). Il s’agit de Société Générale (France), Intesa Sanpaolo (Italie), Arab Bank (Jordanie), ABC (Barhein) et Attijariwafa Bank (Maroc). Les termes de la privatisation sont quasiment les mêmes que pour Sahara Bank : 19 % du capital, détenus actuellement par le Fonds pour le développement économique et social, sont mis en vente dans un premier temps, sachant que le futur partenaire de Wahda Bank pourra porter cette part à 51 % à moyen terme. C’est également la banque Rothschild, comme dans le cas précédent, qui conduit le processus.
Wahda Bank totalise près de 1,7 milliard d’euros d’actifs et couvre 20 % du marché des crédits, ce qui la place deuxième sur ce créneau. Avec 58 agences, elle possède le deuxième réseau du pays, devant Sahara Bank (48). Les cinq candidats ont été invités à présenter des offres techniques avant le 29 janvier ; la décision finale sera annoncée en février prochain.

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