Double scrutin en Guinée : la communauté internationale revient dans le jeu

Alors que la communauté internationale a renoué le dialogue avec Alpha Condé au lendemain de l’annonce du report du double scrutin, l’opposition campe sur ses positions et continue à faire pression. Désormais, le flou s’installe quant à la tenue du scrutin dans les délais de deux semaines promis par le président.

Une affiche pronant le « oui » au référendum sur la nouvelle Constitution en Guinée. © REUTERS/Stringer

Une affiche pronant le « oui » au référendum sur la nouvelle Constitution en Guinée. © REUTERS/Stringer

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Publié le 5 mars 2020 Lecture : 3 minutes.

Dans les jours précédents le double scrutin prévu initialement le 1er mars, elles avaient toutes, une par une, décidé de suspendre leur participation au processus électoral, en pointant la persistance d’irrégularités dans le fichier électoral. L’Organisation internationale de la Francophonie, la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union africaine (UA) ont décidé de revenir, après l’annonce par le président Alpha Condé du « léger report » des élections législatives et du scrutin référendaire, sur la nouvelle Constitution.

Dans un communiqué commun publié dès le 1er mars, la Cedeao – qui avait annulé une mission de haut niveau prévue vendredi 28 février – et l’UA ont salué la « décision importante et courageuse du président guinéen ».

Mission technique de la Cedeao

Les deux organisations plaident pour que « le délai de report soit efficacement mis à profit pour renouer un dialogue serein et responsable entre tous les acteurs politiques et sociaux de manière (…) à créer les conditions d’un scrutin crédible, libre et transparent »Dès le lendemain, la Cedeao annonçait le déploiement d’une « mission technique » du 3 au 13 mars.

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