La recette du kényan Naivas pour attirer les investisseurs
Alors que son concurrent Nakumatt ferme définitivement ses portes au Kenya, la chaîne de grande distribution Naivas renforce sa position de premier sur le marché compétitif en s’alliant avec le fonds d’investissement français Amethis.
Les enseignes orange et vertes se multiplient à vitesse grand V, 200 mètres après Chandarana, face à Carrefour ou à la place de l’ancien Nakumatt. Le jour de la Saint-Valentin, ce sont des centaines de personnes qui ont embouteillé le trottoir du Naivas en centre-ville pour les chocolats et fleurs à petits prix. Pourquoi l’entreprise familiale trentenaire attire-t-elle les foules et les investisseurs ?
« C’est une success story kényane, familiale, et ça, ça nous a beaucoup plu », appuie Frank Ndiyo, directeur d’investissement chez Amethis.
La société française de gestion de fonds d’investissements en Afrique vient de boucler le rachat d’une part minoritaire dans le capital de Naivas, première chaîne de supermarchés kényane en termes de parts de marché. Interrogée par Jeune Afrique, Wambui Mbarire, directrice générale de l’association des détaillants du Kenya précise : « Le nouveau propriétaire n’a que 30 % des parts, donc il ne peut améliorer que l’efficacité des opérations pour en faire un commerce plus profitable.»
détaillantsBien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan