Pourquoi Sylla devrait rester
Certains proches du président Marc Ravalomanana sont convaincus de la nécessité d’un changement d’équipe gouvernementale, à deux ans de l’élection présidentielle. Nommé le 27 février 2002, le Premier ministre Jacques Sylla va-t-il donc devoir abandonner son poste ? En fait, le chef de l’État peut difficilement se séparer de ce catholique francophile originaire de l’île de Sainte-Marie. D’une part, parce que la présence de Sylla à la tête du gouvernement lui assure la bienveillance de Paris et le soutien de l’Église catholique. Ensuite, parce qu’elle permet d’associer au pouvoir les populations de la côte orientale. Difficile de trouver un remplaçant possédant de tels atouts. D’autant que, libéré de ses obligations gouvernementales, Sylla pourrait se révéler un concurrent dangereux pour Ravalomanana lors de la présidentielle de 2007.
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