Milices contre rébellions
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La région s’est enflammée en 2003, avec l’apparition de l’Armée/Mouvement pour la libération du Soudan (A/MLS) et du Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE), composés de combattants des ethnies zaghawa, massalit et four, minorités noires du Darfour. Ces deux formations ont décidé de lutter, les armes à la main, contre la marginalisation politique, l’abandon économique et la discrimination raciste à leur encontre. Les Djandjawids littéralement : « ceux qui attaquent à cheval » , milices issues de groupes arabes nomades, vandalisaient depuis des années les pâturages et les cultures de la région. Au fil du temps, devant l’indifférence du pouvoir, les communautés locales se sont organisées en groupes d’autodéfense. Au lieu de jouer, a minima, la neutralité, Khartoum a officialisé son soutien aux agresseurs. Le conflit s’est alors radicalisé. De plus en plus de jeunes du Darfour se sont engagés dans l’insurrection aux côtés de l’A/MLS et du MJE. De son côté, le gouvernement a recruté, payé et armé 20000 Djandjawids supplémentaires, qui mènent maintenant des opérations conjointes avec l’armée régulière.
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