RDC : AJN Resources fait machine arrière à Kibali

La compagnie minière canadienne a finalement renoncé d’acquérir les 10 % de participations dans la société publique congolaise Sokimo dans la mine d’or de Kibali. Une décision prise après une vive polémique autour de ce projet.

La mine aurifère de Kibali, dans la région d’Ituri, en RDC. © Randgold

La mine aurifère de Kibali, dans la région d’Ituri, en RDC. © Randgold

Publié le 6 mars 2020 Lecture : 1 minute.

« Suite à un audit préalable et à l’obtention d’informations complémentaires, nous ne procéderons pas à l’acquisition de la participation gratuite de 10 % de Sokimo dans la mine d’or de Kibali […] », déclare AJN Ressources dans un communiqué.

Cette décision intervient après plusieurs réactions hostiles autour du pré-contrat signé entre Sokimo et AJN pour la cession de la participation de ce dernier dans le mégaprojet aurifère de Kibali Sud. Le ministère du Portefeuille s’est emparé du sujet, et avait déclaré le 2 mars que « le contrat entre Sokimo et AJN n’[était] pas un engagement définitif mais plutôt une déclaration d’intentions entre les deux parties ».

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Viol du droit de préemption

Alors qu’il n’a pas immédiatement réagi à cette annonce, le géant minier Barrick Gold a été le premier partenaire de la coentreprise, avec Sokimo et AngloGold Ashanti,  à avoir dénoncé le projet de cession. Dans un communiqué, il avait dénoncé le viol, par Sokimo, du droit de préemption dans la vente de 10 % de ses parts dans Kibali.

S’en est suivi, une vive protestation de plusieurs ONG œuvrant dans le secteur minier, allant jusqu’à évoquer des actions judiciaires à l’encontre du cédant.

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