Guinée : la Ceni annule in extremis une mission d’assistance demandée à l’OIF

Après avoir invité, le 2 mars, l’Organisation internationale de la francophonie à participer à une mission d’assistance technique en Guinée, la commission électorale guinéenne a pris l’OIF de court en annulant sa mission à la veille de l’arrivée des experts à Conakry.

Une affiche pronant le « oui » au référendum sur la nouvelle Constitution en Guinée. © REUTERS/Stringer

Une affiche pronant le « oui » au référendum sur la nouvelle Constitution en Guinée. © REUTERS/Stringer

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Publié le 8 mars 2020 Lecture : 3 minutes.

Les billets d’avion étaient réservés, et le dispositif fin prêt. Mais à 48 heures de l’arrivée des experts de l’OIF à Conakry, prévue samedi 7 mars, Amadou Salif Kébé, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a fait machine arrière, annulant la mission initialement prévue.

Dans un courrier daté du 5 mars, adressé à l’envoyé spécial de l’OIF en Guinée, Tiéman Coulibaly, Amadou Salif Kébé a en effet notifié à l’institution dirigée par Louise Mushikiwabo le « renoncement au déploiement d’un expert informaticien » initialement demandé à la Francophonie.

« Nous avions sollicité de l’OIF l’envoi d’un informaticien ayant pris part à la précédente mission d’assistance technique auprès de la Ceni », écrit Amadou Salif Kébé, avant d’ajouter qu’ »en raison des implications de la lettre de mission des experts de la Cedeao, cette demande initiale de la Ceni ne peut plus prospérer. »

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