Gheraïeb est de retour
Publié le 19 septembre 2005 Lecture : 1 minute.
Trois ans après sa nomination à Riyad, Abdelkrim Gheraïeb retrouve le poste d’ambassadeur d’Algérie au Mali qu’il occupa de 1997 à 2002 (il passait à l’époque pour « l’homme le mieux informé de Bamako »). Une série de dossiers en souffrance l’y attendent. Le plus délicat concerne la présence dans les régions de Kidal et de Taoudeni, dans le nord du pays, d’une centaine de maquisards algériens du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Mais Gheraïeb va également devoir s’atteler avec les autorités maliennes au problème de l’immigration clandestine. De nombreux Africains fascinés par l’eldorado européen transitent en effet par le Mali, où ils obtiennent de faux papiers avant d’entrer en Algérie par voie terrestre. Comme il n’est pas question d’instaurer un visa entre les deux pays, des solutions originales vont devoir être trouvées. En 1981, Gheraïeb avait joué un rôle de premier plan dans la libération des otages de l’ambassade américaine à Téhéran.
