Éducation : le privé a la cote

Publié le 19 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

« Pour pouvoir intégrer le marché du travail plus tard, il faut avoir une formation solide. Et cette formation, on ne pourra pas l’avoir dans les universités », déclare une jeune fille inscrite dans une école privée de gestion à Casablanca. Certes, opter pour un établissement privé est un lourd investissement à long terme.
La ville de Casablanca compte, à elle seule, plus de 53 établissements privés d’enseignement supérieur avec un nombre d’étudiants de 8 908 pour l’année universitaire 2003-2004. Rabat arrive en deuxième place avec 25 établissements privés et 3 788 étudiants. Pour les autres villes du royaume, le nombre oscille entre deux et dix écoles privées. Le total de l’effectif des étudiants inscrits au cours de l’année universitaire 2003-2004 dans les établissements privés a été de 17 558, dont 8 462 filles. Il faut noter également que les étrangers sont de plus en plus nombreux à opter pour l’enseignement privé. Lors de la même année universitaire, ils étaient 1 335.

Toutefois, s’inscrire dans un établissement privé ne signifie guère qu’au bout du chemin chacun des étudiants aura son diplôme. Les statistiques du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique démontrent que le nombre des diplômés est bien en deçà de celui des inscrits. L’an dernier, à Casablanca, les diplômés étaient au nombre de 1 315 sur un total de 8 908.
Si l’enseignement privé gagne du terrain, ce n’est guère au détriment des universités et autres établissements publics. En témoigne l’augmentation de 5 %, durant l’année universitaire 2004-2005, du nombre des étudiants par rapport à l’année précédente.

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