Bozizé et ses opposants

Publié le 20 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

Le président centrafricain François Bozizé soigne son image de rassembleur et tend la main à l’opposition, comme le lui demandent les bailleurs de fonds. Ainsi a-t-il reçu discrètement, le 23 août à Dakar, Jean-Jacques Demafouth, l’ancien ministre de la Défense d’Ange-Félix Patassé, qui vit en exil à Paris depuis plus de deux ans et se trouve sous le coup d’une inculpation de la justice centrafricaine pour « crimes de guerre ». Tout en lui confirmant qu’il devrait répondre de cette accusation devant les tribunaux si d’aventure il rentrait à Bangui, Bozizé a néanmoins accepté d’appuyer la candidature de Demafouth à un poste au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie. Même bonne volonté à l’égard de Martin Ziguélé, son rival lors de la dernière élection présidentielle : le président centrafricain ne voit aucun inconvénient à ce qu’il brigue une fonction officielle au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). En dehors de l’ex-président Patassé, qui se fait discret à Lomé, mais dont on imagine qu’il n’a pas renoncé, et de l’ancien porte-parole de ce dernier, Prosper Ndouba, qui publie depuis la région parisienne une lettre d’information sur Internet très lue à Bangui, il n’existe donc pratiquement plus d’opposants centrafricains à l’étranger.

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