Arabe au pays de l’Oncle Sam

Publié le 19 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

Comment définit-on les citoyens américains issus du monde arabo-musulman ? Le général John Abizaid, le chef du commandement central américain en Afrique et au Moyen-Orient, qui s’est vu confier la poursuite des guerres en Afghanistan et en Irak, doit-il être soumis à des contrôles d’identité particuliers ? Faut-il également y soumettre l’ancien commandant des forces de l’Otan, le général George Joulwan ?

Dans le cas contraire, les bureaucrates de Washington vont, peut-être, s’intéresser à d’autres de leurs concitoyens d’origine arabe, comme John Sununu, sénateur, Mitch Daniels, gouverneur de l’État de l’Indiana, par ailleurs décoré par la Royal Navy, et Elias Zerhouni, directeur de l’Institut national de la santé… Ou encore Michael DeBakey, le célèbre cardiologue, Donna Shalala, ancienne ministre de la Santé, et John Mack, PDG de Morgan Stanley. Pourquoi ne se pencheraient-ils pas non plus sur certains athlètes, comme Doug Flutie ou Bobby Rahal ? Je soupçonne enfin que certains membres du Parti démocrate ne seraient pas gênés qu’on s’en prenne à Ralph Nader, avocat et, par ailleurs, ancien candidat à l’élection présidentielle…
Le lecteur sera peut-être surpris d’apprendre que, d’après les résultats du dernier recensement réalisé aux États-Unis – et confirmé par un sondage réalisé par un arabo-américain de l’Institut Zogby -, 77 % des Américains originaires du monde arabe sont chrétiens et 40 %, au moins, sont diplômés d’une licence. Quant à ceux qui possèdent un diplôme de troisième cycle, ils sont presque deux fois plus nombreux que la moyenne. […]

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