Dialogue avec les jihadistes au Mali : IBK est-il prêt à céder aux exigences de Iyad Ag Ghaly ?

Les conditions imposées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) comme préalable à tout dialogue avec Bamako semblent inacceptables pour les autorités maliennes, comme pour leurs partenaires étrangers. Certains acteurs locaux veulent pourtant croire qu’un retrait militaire de la France et de l’ONU est envisageable.

Un Casque bleu bangladais, lors d’une patrouille près de Gao, en mai 2019 (Illustration). © MINUSMA/Gema Cortes

Un Casque bleu bangladais, lors d’une patrouille près de Gao, en mai 2019 (Illustration). © MINUSMA/Gema Cortes

Publié le 11 mars 2020 Lecture : 3 minutes.

Quelques jours après la signature d’un accord historique en Afghanistan, fin février, entre les autorités américaines et les talibans, le Mali peut-il suivre le même chemin ? Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), acceptera-t-il les conditions imposées par les jihadistes, à qui il a récemment tendu la main en vue d’un éventuel dialogue ?

Là où de nombreux commentateurs craignaient que l’ouverture de discussions avec les jihadistes maliens ne débouche sur une remise en cause de principes fondamentaux – laïcité ou unité du pays – , la première réponse du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), dirigé par Iyad Ag Ghaly, a été d’édicter un préalable d’un autre genre : que la France et l’ONU retirent leurs troupes déployées dans le pays.

« IBK n’acceptera pas »

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