Harcèlement sexuel au HCR

Publié le 19 juillet 2004 Lecture : 1 minute.

Dans une lettre qu’il a adressée, le 15 juillet, à l’ensemble du personnel du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à Genève, Kofi Annan souligne : « Tout en trouvant que l’accusation [pour harcèlement sexuel] portée contre M. Lubbers n’est pas constituée, j’ai écrit en des termes fermes à ce dernier pour lui faire part de ma préoccupation sur l’incident qui a conduit à ladite plainte et les dérapages survenus par la suite, dont certains étaient visiblement destinés à influencer le cours de l’enquête. Je l’ai rappelé à son devoir de protection du droit du personnel à se plaindre, sans risque de menaces et de représailles, contre les mauvaises conduites » de la hiérarchie. Le 27 avril dernier, une employée (américaine) du HCR avait déposé une plainte contre le haut commissaire, le Néerlandais Ruud Lubbers, pour harcèlement sexuel, à la suite d’une rencontre dans le bureau de ce dernier, le 18 décembre 2003, en présence de cinq autres membres du personnel. La plaignante aurait, par la suite, fait l’objet de pressions. Pour « rétablir la confiance » au HCR, où une partie du personnel est toujours sous le choc, Kofi Annan annonce, dans son courrier (voir fac-similé), l’envoi à Genève de la secrétaire générale adjointe à la gestion, Catherine Bertini. Le mandat de Lubbers s’achève normalement le 31 décembre 2005.

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