Côte d’Ivoire : une partie de l’opposition menace de boycotter la présidentielle

L’opposition a décidé de se retirer des travaux sur la révision constitutionnelle lancée à l’initiative d’Alassane Ouattara. Les partis sont toutefois divisés sur la position à adopter quant à leur participation à l’élection présidentielle d’octobre 2020.

Le Parlement réuni en Congrès, le 5 mars 2020, à Yamoussoukro. © Présidence ivoirienne

Le Parlement réuni en Congrès, le 5 mars 2020, à Yamoussoukro. © Présidence ivoirienne

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Publié le 13 mars 2020 Lecture : 3 minutes.

Les mines étaient graves au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI d’Henri Konan Bédié), à Abidjan, ce jeudi. Durant des heures, les dirigeants de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP, portée par Henri Konan Bédié) ont discuté sur la conduite à tenir à propos des travaux de la révision constitutionnelle.

Finalement, les différents partis sont parvenu à un consensus : non à la modification de la Constitution proposée par Alassane Ouattara. « Les parlementaires de l’opposition se retirent, dès cet instant des travaux parlementaires, visant à modifier la loi fondamentale de notre pays », peut-on lire dans un communiqué conjoint entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Rassemblement (proches de Guillaume Soro) et Vox populi.

Pour les députés, qui rejettent notamment les modifications du statut de vice-président et la continuité du mandat parlementaire, il s’agit d’une « nouvelle Constitution et non d’une révision constitutionnelle ».

Si les parlementaires ont annoncé leur retrait du processus à Yamoussoukro, les responsables des partis politiques n’ont toutefois pas réussi à s’entendre sur la question de leur participation à la présidentielle d’octobre 2020.

D’un côté, certains ont annoncé qu’ils boycotteraient le scrutin tant que la Commission électorale indépendante (CEI) n’était pas de nouveau réformée. D’autres estiment pour leur part qu’il faut y participer, que le pouvoir consente à revoir la composition et l’indépendance de cette Commission ou non.

« Nous irons aux élections »

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