Rokia Traoré a démarré une grève de la faim pour protester contre son incarcération à Paris
En conflit avec son ancien compagnon sur la garde de leur fille de cinq ans, l’artiste malienne est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen pour enlèvement, séquestration et prise d’otage. Depuis la prison de Fleury-Mérogis, elle a entamé une grève de la faim.
L’arrestation spectaculaire de Rokia Traoré à sa descente d’avion à l’aéroport de Roissy, le 10 mars, avait tout pour surprendre. Et pourtant, ces derniers mois, l’artiste malienne qui se produisait encore en janvier dernier à la Philharmonie de Paris et qui travaillait à un hommage à Miriam Makeba, avait déjà été arrêtée dans la capitale française et à Dakar avant d’être à chaque fois relâchée.
Selon nos informations, elle était en effet sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis le 24 octobre 2019 par une juge d’instruction au tribunal de première instance francophone de Bruxelle.
Les faits reprochés à la grande chanteuse malienne ? Enlèvement, séquestration et prise d’otage de sa propre fille de cinq ans. Des faits pour lesquels, si sa culpabilité est prouvée, Rokia Traoré encourt une peine de cinq ans d’emprisonnement.
Depuis la prison de Fleury-Mérogis, Rokia Traoré a annoncé entamer une grève de la faim. Elle considère qu’il y a une « racisation » de la procédure et réfute la compétence de la Belgique dans le dossier qui la concerne.
Attouchements sexuels
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