Antoine Ghonda sur le départ

Publié le 19 juillet 2004 Lecture : 1 minute.

Sauf renversement de situation, Antoine Ghonda, ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale depuis le 30 juin 2003, devrait perdre son portefeuille dans les jours à venir. Après avoir obtenu que le chef de la diplomatie reste en fonctions jusqu’après la rencontre tripartite des 14 et 15 juillet à Washington (entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda, de l’Ouganda et de la RDC), le chef de l’État, Joseph Kabila, aurait cédé face à l’insistance du vice-président Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC). Issu du quota du MLC au sein du gouvernement de transition, Ghonda ne peut légalement être maintenu à son poste contre l’avis de cette « composante ». Bemba réclame la tête du ministre, à la suite de l’altercation que celui-ci a eue avec le président ougandais et « parrain » du MLC, Yoweri Museveni, au cours du sommet de l’Union africaine tenu du 6 au 8 juillet à Addis-Abeba. Au cours des travaux sur le dossier de la RDC, Ghonda s’est opposé frontalement à toutes les propositions du numéro un ougandais relatives au retour aux « entités » du dialogue congolais telles que définies à Lusaka, à l’insertion des groupes armés de l’Ituri dans les institutions de la transition, ainsi qu’à l’intégration d’éléments ougandais dans le mécanisme conjoint de surveillance de la frontière est de la RDC…

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