Après le blocage de ses terminaux pétroliers, Tripoli envisage l’exploitation de ses richesses minières

Le sous-sol libyen recèle des réserves non négligeables d’or, de fer et de magnésium. Si ces minerais n’ont jusque-là pas été exploités, le gouvernement de Tripoli les envisage comme un « recours » face à la chute de la production pétrolière.

Un homme devant une raffinerie à Ras Lanouf, en Libye, en 2011. © Kevin Frayer/AP/SIPA

Un homme devant une raffinerie à Ras Lanouf, en Libye, en 2011. © Kevin Frayer/AP/SIPA

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Publié le 16 mars 2020 Lecture : 2 minutes.

Ali al-Issaoui, le ministre de l’Économie du Gouvernement d’union nationale (GUN) de Tripoli reconnu par la communauté internationale, a annoncé à Jeune Afrique qu’il était prêt à accueillir les sociétés internationales pour qu’elles exploitent les richesses minières : or, fer, magnésium, etc. « Il s’agit d’un secteur encore vierge en Libye. Nous avons des études géologiques qui prouvent que nous avons des richesses souterraines. Si les revenus du pétrole continuaient à manquer nous pourrions y avoir recours », explique le ministre présent à Tunis pour un événement de l’agence de coopération technique Expertise France, finalement annulé pour cause de coronavirus.

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