Tour de vis budgétaire
Alors qu’il était en campagne électorale, Silvio Berlusconi s’était engagé devant la Commission de l’Union européenne (UE) à ramener à 3 % du PIB le déficit public italien en 2007. Après avoir fait un état des lieux, le nouveau président du Conseil, Romano Prodi, découvre qu’on est loin du compte, puisque le chiffre de 2006, évalué par Berlusconi à 3,8 % et estimé aujourd’hui à 4,1 %, pourrait finalement atteindre 4,6 %. Une correction de trajectoire s’impose dès maintenant à partir d’un budget déjà voté ; un tour de vis politiquement très difficile pour le nouvel élu, qui semble toutefois prêt à sauter le pas : en se déclarant engagé par les promesses de son prédécesseur, il désarme l’opposition de droite et fait preuve, vis-à-vis de Bruxelles, d’une bonne compréhension des règles de l’union monétaire ce qui est la moindre des choses puisque c’est lui qui les a fait adopter naguère comme président de la Commission.
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