Chemin de fer Dakar-Bamako : le Sénégal sur les mêmes rails que la Banque mondiale

Une étude est en cours pour évaluer le montant des investissements nécessaires à la réhabilitation de la ligne ferroviaire entre les capitales sénégalaise et malienne, sur laquelle plus aucun train ne roule depuis 2018.

Présidence de la République du SénégInauguration de la Gare de Dakar Gare de Dakar, le 14 Janvier 2019© Présidence Sénégal / Photo : Lionel Mandeix © lionel MANDEIX/Présidence Sénégal

Présidence de la République du SénégInauguration de la Gare de Dakar Gare de Dakar, le 14 Janvier 2019© Présidence Sénégal / Photo : Lionel Mandeix © lionel MANDEIX/Présidence Sénégal

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 17 mars 2020 Lecture : 3 minutes.

Après avoir examiné plusieurs options (transformation de l’Agence nationale des chemins de fer, de l’organe transitoire Dakar-Bamako Ferroviaire…), le gouvernement sénégalais a finalement décidé en conseil des ministres le 11 mars la création de « Chemins de Fer du Sénégal » (CFS), la société nationale de patrimoine ferroviaire chargée de mobiliser et de supporter les investissements.

Fin février, le président Macky Sall avait pourtant évoqué une relance de Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), l’entité transitoire binationale qui a hérité en 2016 des actifs du concessionnaire franco-canadien Transrail.

Ce alors que la ligne n’a vu aucun train circuler depuis 2018. Fin décembre, DBF avait annoncé même la location de locomotives sud-africaines.

La structure n’a jamais réussi à mobiliser auprès des États les 20 milliards de FCFA (30,5 millions d’euros) qu’elle réclamait.

Bien s’informer, mieux décider

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