Guinée : quand le coronavirus s’invite dans le double scrutin
Le président Alpha Condé devait recevoir ce mardi à Conakry ses pairs de la Cedeao, Mahamadou Issoufou, Muhamadu Buhari et Alassane Ouattara, en amont du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars. Mais la visite a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus.
![Alpha Condé, au palais présidentiel en octobre 2016. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/06/24/vf16112215550029-e1572024033891.jpg)
Alpha Condé, au palais présidentiel en octobre 2016. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique
Il s’en est fallu de quelques heures. Alors que le chef de l’État guinéen, Alpha Condé, s’apprêtait à recevoir, le 17 mars, ses homologues nigérien Mahamadou Issoufou, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ivoirien Alassane Ouattara, nigérian Muhamadu Buhari, la rencontre a été annulée in extremis.
C’est le ministre des Affaires étrangères nigérien, Kalla Ankourao, qui en a informé son homologue guinéen dans l’après-midi du 16 mars, par téléphone. Cette décision faisait suite à une concertation entre les trois chefs d’État sur le point d’arriver à Conakry.
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