Guinée : quand le coronavirus s’invite dans le double scrutin

Le président Alpha Condé devait recevoir ce mardi à Conakry ses pairs de la Cedeao, Mahamadou Issoufou, Muhamadu Buhari et Alassane Ouattara, en amont du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars. Mais la visite a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus.

Alpha Condé, au palais présidentiel en octobre 2016. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

Alpha Condé, au palais présidentiel en octobre 2016. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

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Publié le 17 mars 2020 Lecture : 3 minutes.

Il s’en est fallu de quelques heures. Alors que le chef de l’État guinéen, Alpha Condé, s’apprêtait à recevoir, le 17 mars, ses homologues nigérien Mahamadou Issoufou, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ivoirien Alassane Ouattara, nigérian Muhamadu Buhari, la rencontre a été annulée in extremis.

C’est le ministre des Affaires étrangères nigérien, Kalla Ankourao, qui en a informé son homologue guinéen dans l’après-midi du 16 mars, par téléphone. Cette décision faisait suite à une concertation entre les trois chefs d’État sur le point d’arriver à Conakry.

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