Nouvelle répartition mondiale

Publié le 19 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Le monde est, grosso modo, divisé en deux : le groupe des pays avancés et celui des pays en développement, y compris les pays émergents. En 2005, nous apprend le FMI*, le premier s’est élargi, avec l’entrée de quatre nouveaux pays industrialisés (NPI) : Hong Kong, Corée du Sud, Singapour et Taiwan. Le nombre des pays avancés passe à 29, contre 146 pour le deuxième groupe, qui comprend, entre autres, selon le FMI, la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde et le Mexique.
En s’élargissant aux NPI, les pays avancés maintiennent leur domination sur l’économie mondiale : 52,3 % du produit intérieur brut (PIB), pour seulement 15,3 % de la population. Calculé en fonction de la parité de pouvoir d’achat (PPA), le PIB mondial est estimé par le FMI à 60 000 milliards de dollars en 2005 pour une population mondiale de 6,5 milliards d’habitants.
Dénominateur commun de tous les pays avancés : leur poids économique est trois à quatre fois plus élevé que leur poids démographique. Le ratio PIB/population est équilibré (supérieur à 1) dans deux pays intermédiaires : Russie et Mexique. Le Brésil s’en rapproche (0,9 pour 1), suivi par la Chine (0,75). L’Inde est encore loin (0,35) et l’Afrique subsaharienne encore plus (0,22). Cette dernière contribue au PIB mondial à hauteur de 2,6 %, pour 11,6 % de la population.
Autres indications intéressantes : avec un poids démographique similaire (près de 5 %), les États-Unis produisent davantage que la zone euro : 20,1 % du PIB, contre 14,8 %. Ensemble, les deux premières puissances africaines, l’Afrique du Sud et le Nigeria, pèsent économiquement moins que le Mexique, alors que l’Inde contribue au PIB mondial deux fois plus que la Russie.

* Perspectives de l’économie mondiale, mai 2006, FMI, 254 pages, 54 dollars.

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