Prise de conscience

Publié le 19 mai 2008 Lecture : 1 minute.

Composé d’environ 4 000 îles (dont 4 principales) et régulièrement balayé par les typhons, le Japon a compris qu’il était concerné au premier chef par le réchauffement climatique. Ce n’est donc pas un hasard si le protocole international sur la réduction des gaz à effet de serre a été signé à Kyoto, capitale historique du Japon. Les Japonais se sentent responsables de ce traité, dont ils revendiquent la paternité, et Yasuo Fukuda, le Premier ministre, veut profiter du sommet du G8 qu’il organisera en juillet pour parvenir à un consensus international sur la réduction des gaz à effet de serre, après l’expiration du protocole, prévue en 2012. La lutte contre le réchauffement climatique figurera aussi en bonne place à l’ordre du jour de la Ticad IV. Et un fonds doté de 10 milliards de dollars, destiné à aider les pays en développement à diminuer leurs émissions de CO2, sera très prochainement créé, toujours à l’initiative du Japon.

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