Obligations planétaires
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La coopération avec l’Afrique est devenue l’un des piliers de la diplomatie nippone au début des années 1990. Tokyo, en lançant la Ticad, a eu le mérite de souligner qu’il était urgent de ne pas oublier l’Afrique à un moment où, chute du mur de Berlin et fin de la guerre froide obligent, la tentation était grande de rediriger l’aide vers les pays de l’aide. À puissance mondiale, obligations planétaires : cette politique a permis à l’archipel de gagner une crédibilité diplomatique qui lui faisait encore défaut. Et d’étoffer le nombre de ses alliés dans les enceintes multilatérales, grâce au renfort des 53 voix du continent. Ce qui a facilité les élections de Sadako Ogata au Haut-Commissariat des Nations unies pour le développement, et de Koïchiro Matsuura à l’Unesco.
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