Cameroun : les législatives partielles en zone anglophone marquées par la violence et l’abstention
Les électeurs de 11 circonscriptions situées dans les régions anglophones du Cameroun ont de nouveau été appelés aux urnes, ce 22 mars, pour des législatives partielles, après que le Conseil constitutionnel a décidé d’invalider le scrutin du 9 février. Une élection qui a été émaillée de violence et qui n’a pas suscité d’engouement.
À Bamenda, chef-lieu de la région anglophone du Nord-Ouest, de violents affrontements ont opposé les forces de défense camerounaises à des groupes armés non loin d’Ayaba Street, au cœur de la ville. Selon des témoins, des séparatistes présumés ont lancé une attaque destinée à perturber le bon déroulement du scrutin dans l’après-midi du dimanche 22 mars. Les forces de l’ordre ont riposté et des tirs ont été échangés. Un bilan non officiel fait état de deux civils tués par des balles perdues.
Les élections législatives du 9 février étaient réorganisées dans onze circonscriptions des régions anglophones : dix dans le Nord-Ouest et une dans le Sud-Ouest. Selon Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale qui a, pour sa part, voté aux premières heures de la journée à Bamenda, « aucun incident majeur pouvant entacher le déroulement ou la crédibilité du scrutin » n’a été signalé par les autorités locales. Du côté d’Elecam, l’organisme chargé d’organiser les élections, on annonce des résultats « dans les quinze jours ».
Abstention notoire
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